TIKEHAU... SUITE ET FIN
Ia orana à tous et toutes
Tout d'abord, merci pour vos gentils commentaires lors de mon précédent post. Comme promis voici la fin de nos vacances à Tikehau
Notre Rencontre avec Justine
Il n'y a pas de tourisme de masse à Tikehau, même si Air Tahiti a développé les vols en direction de cet atoll qui est aujourd'hui desservi chaque jour. Il existe un seul hôtel. LeTikehau Pearl Beach Resort, un établissement 4 étoiles qui propose des bungalows plage et des bungalows pilotis sur l'eau semblables à tous ceux proposés par des hôtels de même acabit à Tahiti, Moorea, Bora Bora ou ailleurs... La particularité de cet hôtel est qu'il est le seul établissement sur l'atoll à disposer de l'eau chaude. On trouve également des pensions pour accueillir les touristes. Nous avons opté pour l'option pension.
En cherchant sur le site « tripadvisor », nous savons vu que Justine avait des critiques positives même si c'était par exemple « hébergement simple mais hygiène irréprochable ». Les personnes qui ont l'habitude de voyager savent combien les critères d'hygiène peuvent varier d'un pays à l'autre. Alors quand on vous dit que c'est irréprochable... il n'y a même pas à hésiter. Nous réservons donc à la « Pension Justine » sans même trop savoir si nous aurons une chambre ou un Fare (un bungalow).
A l'aéroport, Justine nous accueille à l'aéroport avec des colliers de fleurs comme le veut la tradition. Nous avons un Fare. Il est simple mais on a tout ce qu'il faut ... 3 lits,un frigo, la douche, un coin lavabo, les toilettes, un frigo, une petite terrasse et surtout une vue sur le lagon.
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Le soir, on dîne chez Justine avec tous les pensionnaires. On rencontre son conjoint Laroche qui est directeur d'école. L'ambiance est très conviviale et la cuisine de est excellente et variée. Au fil des jours, je passe du temps à discuter avec Justine pendant que mes amours plonge et que l'autre joue avec ses nouveaux amis polynésiens.
Voyant que nous sommes des gens simples, curieux de découvrir l' île, ses habitants et la culture polynésienne. Justine m'emmène avec elle, couper du cœur de cocotier. Pour une citadine, récemment débarquée de métropole (je vous rappelle que je ne vis à Tahiti que depuis 7 mois), c'est l'aventure !!! et croyez-moi, je n'ai jamais vu une femme manier la machette comme Justine.
Le lendemain Justine et Laroche nous invite avec une autre famille sur un motu (un petit îlot). Les hommes partent en bateau et les femmes à pieds traversant à guet les passages entre les motu . Pendant que les hommes pêches dans le lagon notre repas du midi, nous préparons le feu pour les uru (se prononce ourou), le fruit de l'arbre à pain. (Je vous en parlerai plus longuement une autre fois) et pour les poissons. Les enfants , parmi lesquels se trouve mon petit Antoine, sont heureux de ramasser des branches séchés de cocotier pour nous aider. Ensuite, avec des feuilles bien vertes cette fois-ci, nous confectionnons nos assiettes.
Les garçons reviennent avec de nombreux poissons (carangues, rouget, perches à raies bleues etc...) Après s'être « battu » à trois reprises avec un bébé requin pointe noir qui tentait de s'approvisionner directement dans le filet !
Les enfants s'arrêtent un moment dans la construction d'une cabane tels des petits Robinson pour participer aux nettoyage des poissons. Tout le monde écaille les poissons avec des petits morceaux de coraux et ensuite Laroche les vite et hop... direction notre barbecue improvisé !
Cette journée toute simple restera pour nous un souvenir extraordinaire. Extraordinaire parce que l'on ne fait pas ça tous les jours .... et extraordinaire du fait de cette rencontre avec cette famille.
Le lendemain dans la nuit, nous partons à la recherches des crabes de cocotiers. Ce crabe appartient à la famille des bernard l'hermite et est connu pour sa capacité à casser desnoix de coco grâce à ses fortes pinces, pour en manger le contenu. Les crabes de cocotier vivent habituellement dans des tanières ou des fentes rocheuses, selon le terrain, mais principalement, ils se creusent leurs propres tanières dans le sable ou un terrain meuble. Ils vivent généralement dans les zones forestières et dans les zones sableuses où il y a des cocotiers. Durant le jour, l'animal reste caché dans son abri, soit pour se protéger des prédateurs, soit pour diminuer la perte d'eau due à la chaleur . De plus, il existe des crabes de différentes couleurs :
L'île d'Eden
Nous avons également visité « L'île d'Eden » un site pilote de 2 hectares tenu par une petite communauté familiale et religieuse (l'église du Mont Thabor), sur l'atoll de Tikehau. Ce motu est situé à 340 km au nord de Tahiti, et à 50 minutes de bateau de la piste d'aviation de Tikehau.
Quand on arrive ça donne ça :
Ça ressemble quand même un petit peu au paradis, non ? En fait, sur un sol de sable corallien - où ne poussaient jusqu'à présent que des cocotiers et une végétation arbustive - la communauté a réussi à cultiver fruits et légumes sans l'aide d'aucun produit chimique. Il y a également des ruches. La communauté produit également du sel. Un petit élevage de porcs, nourris exclusivement avec de la végétation provenant du motu, et du poisson pêché dans le lagon ou retenu captif dans des parcs, complètent la nourriture des personnes qui vivent là en quasi autarcie.
Voilà, c'était des vacances simples mais riches en enseignement, en rencontre qui nous laisseront longtemps de merveilleux souvenirs.
Voilà, j'espère que vous avez aimé ce partage. A très bientôt !
Nana