LIBRE
Ia orana,
Voici cette semaine une page et une petite cartounette.
La page intitulée « Libre » met en scène mon petit Antoine. En octobre dernier, Antoine et son papa. se rendent à Teahupoo (prononcé Té-a-hou-po-o. Ce qui signifie « le mur des têtes » et est prononcé aussi tiou-po par les polynésiens) pour voir une compétition de surf. Teahupoo est effectivement un spot mondialement célèbre; On y trouve sans doute, proportionnellement parlant, les vagues régulières les plus larges et les plus épaisses du monde. Le fond très escarpé écroule brutalement de longues houles sur le récif corallien, créant ainsi des vagues très particulières, demandant un « take-off » (ça c'est pour les spécialistes) instantané et brutal pour ensuite enchainer un « tube »..Ce spot figure parmi les plus dangereux du monde, le fond corallien étant à quelques dizaines de centimètres de la surface et l'énorme vague s'écrasant sur la barrière de corail. Il y a régulièrement des accidents, parfois mortels. Néanmoins on va à Teahupoo pour voir « La Vague ». Le spectacle peut toutefois y être à la hauteur de la légende du spot comme en août 2000, lorsque Laird Hamilton, un grand champion, chevaucha une vague titanesque (15,07 m) et passa dans un tube de la taille d'un hangar.Voilà pour la petite histoire.
Mon petit Antoine n'a pas hésité à prendre le bateau avec son papa et un ami surfeur pour se rapprocher au plus près de La Vague. C'est bien connu, on y voit mieux de près et après on se demande pourquoi les mamans ont vite des blancs !
Et voici ma petite cartounette, pour laquelle, je demande votre indulgence. Car c'est ma première carte entièrement réalisée en sable (à l'exception du bristol blanc).
Car quand on vit sur une île, le sable, ça ne manque pas. Mis à part qu'il ne faut pas oublier que Tahiti est une île volcanique et donc, ici le sable est presque partout noir. Il y a néanmoins quelques plages où le sable est blanc, sinon je le ramasse à Moorea et un peu partout.
Tout d'abord on lave bien le sable et quand il est sec, on le tamise. Ensuite, il faut le teinter soit avec de la peinture acrylique ou de la teinture pour tissus (ça marche aussi).
On remue bien le mélange eau + peinture, puis on l'incorpore au sable. Et on mélange encore.
On fait sécher au four. Il faut bien égrainer le sable. Quand tout est sec, on tamise et voilà du sable de différentes couleurs.
Le support de ma carte est en polyphane, un papier autocollant sur lequel adhère bien le sable. On dessine son modèle sur le polyphane puis on découpe chaque motifs au cutter, on saupoudre de sable. On peut utiliser également des pinceaux pour enlever les surplus et voilà :
Pour cette carte, je me suis inspirée d'un dessin de Ravello. J'espère que les puristes ne m'en voudront pas pour cette interprétation très libre. Je voulais juste faire une carte avec une vahine.
C'est tout pour cette semaine. A très bientôt
Nana